L'escalier vers le ciel ; libre

Messages : 58 Date d'inscription : 04/05/2015 Age : 28

Balthazar était resté dans l'ombre longtemps. Une année, plus ou moins, à ruminer et penser un nouveau plan, plus élaboré. Et cette fois-ci, il ne ferait pas la même erreur. Elle avait failli lui coûter plus que du sang sur ses sabots.

Après une longue marche, Balthazar commençait à ressentir la faim lui triturer les entrailles. Ayant atteint le champ d'arbres fruitiers, l'étalon se servit dans les fruits mûrs, tombés aux pieds des vieux et majestueux végétaux.

Prendre des forces, et penser encore le plan. Puis commencer l'ascension de l'escalier qui le mènerait au plus haut sommet. Peut être même qu'il atteindrait le ciel.

Messages : 9 Date d'inscription : 03/05/2015

Rose des Sables s'était promenée tout la journée, coursant contre les oiseaux et autre animaux. Elle en avait même profiter pour réchauffer sa robe paint palomino sous le soleil qui avait pointer ses rayons assez tôt ce matin. La jument adorait ce genre de journée et même si elle n'échangerait pas sa vie près des humains pour rien au monde.

Plutôt affamé, la jument s'était dirigée vers le secteur des arbres fruitiers. Une fois rendu, Rose s'amusa à cueillir les fruits le plus beau, les plus mûres et surtout les plus hauts. La facilité des fruits au sol ne l'intéressaient pas le moindre du monde.

Après plusieurs fruits consécutifs et sa faim repue, elle s'autorisa à regarder autour d'elle. C'est donc avec surprise que Rose des Sables remarqua un étalon gris. Pas très loin. La curiosité lui piquait l'esprit.

Messages : 58 Date d'inscription : 04/05/2015 Age : 28

Balthazar dévora un ou deux fruits, avant de se rendre compte de la présence d'une imposante jument pie, non loin de là. Relevant la tête pour l'observer, il huma l'air et son parfum, cherchant dans sa mémoire. Il ne la connaissait pas, et ne l'avait jamais rencontré.

L'étalon gris continua de la regarder, sans rien faire d'autre. Les solitaires ne devaient pas être bien appréciés par les troupeaux, étant donné qu'ils constituaient une menace pour l'équilibre de la hiérarchie.
Balthazar se demandait bien si cette jument viendrait en amie. Dans le cas contraire, au vue de sa masse imposante, il doutait de la facilité de sa victoire si un combat venait à éclater.

Messages : 9 Date d'inscription : 03/05/2015

Rose des Sables était l'une de ces juments pacifiques qui ne cherche pas le trouble, mais elle restait quelqu'un de très sociable donc troupeau ou autres l'indifférait tant qu'on ne s'attaquait pas à personne. Lorsqu'elle remarqua que l'autre cheval lu remarqué, la Cob commença un ascension vers lui. Ils n'étaient surement pas pour rester planté là a ce regarder! Tout en s'approchant Rose pu voir qu'en fait l'étranger avait un robe pommelé et non grise comme elle l'avait rapidement supposé. La pie aurait bien aimé un robe comme la sienne sa le rendait mystérieux.

Lorsqu'il ne resta plus que quelques foulés les séparant, la jument indienne ralentis en attente d'un réaction du mâle. Peut-être n'avait-il pas envie d'être dérangé! En attente, Rose des Sables secoua son épaisse crinière. L'un des avantages de vivre avec les humains c'étaient qu'il prenait grand soit de ses crins pour qu'il soit en tout temps impeccable.

-Bonjour, je me présente: Rose des Sables

Messages : 58 Date d'inscription : 04/05/2015 Age : 28

La jument s'approcha. Balthazar se redressa. Il se détendit en voyant qu'elle s'était arrêté à une distance respectueuse de lui, et en conclut qu'elle n'était pas un danger. En la détaillant, il crut comprendre qu'elle faisait partie des chevaux acceptant des bipèdes sur le dos. Des faiblards, en d'autres termes, incapables de survivre et de prendre soin d'eux seuls au milieu de nul part, livrés à eux-mêmes dans la nature.
Cependant, Balthazar lui donnait tout de même un peu d'estime : elle était un potentiel pont, qu'il pouvait réaliser entre lui et les chevaux de l'Antilope. Une source d'informations.

Le gris offrit un sourire à la demoiselle, lorsqu'elle se présenta. Rose des Sables. C'était original.

- Je m'appelle Balthazar, enchanté de faire votre connaissance, Rose.

Il s'approcha d'un pas, lui signifiant qu'il ne lui voulait lui non plus aucun mal.

- D'après ce que je peux voir de vous, vous venez du camp des bipèdes.

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