Bakemono Nicky Universe

BAKEMONO NICKY UNIVERSE

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Histoire

Nicky Gold est la mère de Bakemono. C'était une fier jument, une vrai beauté, adorée de son maître indien. Chaque année, elle s'unissait au meilleur étalon du troupeau, Universe, pour donner naissance à des poulains de grande qualité. C'est ce qui s'est passé, cette année-là ; mais, pour des raisons inconnues, Nicky eut des complications, et son fils naquit frêle et maladif. Au village, on prit aussitôt la mère en pitié. Pour tous, le petit ne vivrait pas.
Ce fut grâce à la persévérance de sa mère et à son entêtement que le poulain survécu. Oh, il n'était pas bien fort, et il ne grandissait pas ! mais au moins, sa santé restait stable. Le troupeau surnommait ce frêle poulain "le petit". Mais sa mère, cette battante, lui donna un nom fort, "pour conjurer le sort qui te garde faible et chétif" : Bakemono, "bête".
Puis vinrent les trois mois de Bakemono, de son nom complet Bakemono Nicky Universe ; lors d'une des nombreuse promenades de sa mère, qu'il suivait toujours joyeux, ils tombèrent sur un étalon sauvage, chef d'un troupeau ayant récemment élu résidence sur les terres des indiens. Il était immense, fort, d'un noir intense, et sa voix grave vibrait dans le jeune poitrail de Bakemono. Malgré son apparence intimidante, il était charmant et ouvert, et se révéla de très bonne compagnie.
Les balades se firent plus fréquente, les regards de sa mère plus lointains, ses soupirs plus passionnés. Nicky tombait amoureuse de cet étalon, Khan. Jusqu'au jour, un mois plus tard, où, sur l'invite de Khan, elle laissa derrière elle les indiens, et n'emporta que Bakemono.
La vie dans le troupeau sauvage était nettement plus rude que chez les indiens ; mais c'était peut être ce qu'il fallait au poulain chétif, qui, après un temps d'adaptation dur, se mit à grandir et s'épaissir. Pris en affection par Khan, il se vit apprendre la survie et l'art du combat. L'étalon ne l'aimait pas comme son fils, mais il le trouvait intelligent et rapide.
Bakemono resta petit, plus petit que ses parents ; et, bien que ses muscles se mirent à se développer, il resta plus faible qu'un étalon normal. Alors, pour sortir son épingle du lot, il devint plus rusé, plus beau parleur, plus rapide aussi. Il resta dans le troupeau de Khan jusqu'à ses deux ans et demi.
Mais la loi d'un troupeau est clair ; les mâles, une fois matures sexuellement parlant, doivent se battre avec l'étalon dominant ou partir. Khan avait beaucoup apprit à Bakemono ; mais, quand bien même David vaincrait Goliath, ce serait séparer sa mère de son amour. Impossible à envisager. Bakemono fit ses adieux à sa famille et s'en fut.
Il erra un an et demi sur les chemins, croisant des troupeaux ou de jolies juments seules. Mais l'envie de fonder une famille ne lui vint jamais à l'esprit. Pas plus que celle de s'attacher à une terre et d'y rester.
Et le voilà qui arrive sur ces terres...

crackle bones

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